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L’équipe de Suisse réussit une parfaite entrée en lice

N’ayant rien montré depuis plusieurs mois, la Nati féminine n’a pas pu compter sur ses résultats en matchs amicaux pour se mettre en confiance. Depuis le mois de février, elle en a disputés six pour cinq nuls et une défaite, sa précédente victoire remontant au dernier match de qualification pour la Coupe du Monde le 11 octobre dernier (2-1 contre le Pays de Galles). Nommée en fin d’année dernière, la sélectionneuse allemande Inka Grings n’avait donc jamais mené l’équipe de Suisse à la victoire.

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Les Suissesses (de gauche à droite: Seraina Piubel, Ramona Bachmann et Coumba Sow) se sont mises en confiance dans ce premier match.

Un premier match surprenant

Le tirage au sort a été plutôt clément pour les Suissesses, opposées à une peu dangereuse équipe des Philippines, à des Néo-Zélandaises faisant figure d’out-siders, et à une sélection Norvégienne (titrée en 1995) qui a atteint les quarts de finale en 2019 mais a échoué lors du dernier Euro. À en croire le classement FIFA, la Norvège (11e) fait figure de favorite dans ce groupe devant la Suisse (20e), la Nouvelle-Zélande (26e) et enfin les Philippines (46e).

Pourtant, à Auckland, les Kiwis ont ouvert le bal en arrachant trois incroyables points face à la Norvège, 1-0 grâce à Hannah Wilkinson, une légende de l’équipe qui a offert à son pays son seul point lors de la Coupe du Monde 2011 et pourrait bien lui avoir offert la chance de se qualifier. Car oui, étant donné qu‘il semble très improbable que les Philippines ne perdent pas leurs trois rencontres, les trois autres équipes auront trois points ‘’assurés’’. La Nouvelle-Zélande ne doit gagner qu’un match pour se qualifier, probablement face aux Philippines, et la décision ‘’finale’’ (bien qu’il ne s’agisse pas du dernier match) se ferait donc mardi entre Norvègiennes et Helvètes.

La Suisse commence avec un match ‘’facile’’

En comparaison avec les Philippines, la Suisse est apparue comme grande favorite. Pour cause, le football est peu développé sur et seule une joueuse ne possède qu’un passeport, les autres étant des binationales (américaines, canadiennes et norvégiennes) nées à l’étranger et qui ont choisi cette sélection là car elles n’avaient pas le niveau requis pour être sélectionnées, avec les USA par exemple. De son côté, la Nati est au complet: Ramona Bachmann (PSG), Lia Wälti (Arsenal), Géraldine Reuteler (Eintracht Francfort) ou encore Gaëlle Thalmann (Bétis Séville) font partie des grandes joueuses qui font de la Nati un équipe à prendre au sérieux.

Parfois brouillonnes mais toujours très concentrées et intéressantes à voir en attaque, les Suissesses ont su profiter des espaces laissés par leurs adversaires. Remises à l’ordre par un but refusé aux Philippines (hors-jeu), elles se sont créées des occasions en obtenant un pénalty transformé par Ramona Bachmann (45e) avant de tirer cinq fois en quelques secondes pour finalement inscrire le 2-0, venu des pieds de la jeune et talentueuse Seraina Piubel (FC Zurich).

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